Jeudi dernier (juste avant la pluie, ouf), sortie scolaire au programme de ma plus jeune, en deuxième. J’en profite pour les accompagner, c’est bien la première fois que je suis disponible pour me porter bénévole en pleine semaine !
L’idée générale est de créer un esprit de groupe et de les faire mieux se connaître, et pour cela, l’enseignante a prévu une longue balade en vélo (sous escorte policière, sécurité oblige, il y a un passage piéton sur une route passagère sur le parcours) suivie de jeux collectifs dans un parc.
Ambiance super sympa, sans surprise. Et c’est l’occasion rêvée pour moi de vivre une journée de « classe » de l’intérieur. Je note au passage une démarche pédagogique que j’aime beaucoup, et que je me rapproprie aussitôt dans mon arsenal de maman :
A chaque fois qu’un enfant boude ou pleurniche, l’enseignante lui rappelle qu’elle veut entendre une « solution en je ». Parce qu’exprimer ce qui ne va pas, c’est avancer d’emblée vers la solution.
Ainsi, quand on dit « je suis triste parce que je suis le seul à n’avoir pas fait ce jeu, est-ce qu’on pourrait le refaire avec moi ? », forcément, on devient prioritaire pour ce jeu ou le suivant !
C’est mieux que l’habituel « pourquoi tu pleures », non ?